Pauline Blanquet, docteure en microbiologie et Chloé Pizzutto, ingénieure en biologie, parleraient pendant des heures de l’aventure dans laquelle elles se sont lancées il y a plus d’un an, au sein du laboratoire de recherches mis sur pied par Marcel MÉZY. Avec toute leur équipe, elles ne manquent pas de projets pour faire passer les technologies Marcel MÉZY dans une autre dimension grâce à leur validation sur le plan scientifique.

Un laboratoire à la pointe de la technologie

Depuis plusieurs années, Marcel MÉZY avait en tête de créer un laboratoire de recherches afin de mesurer plus précisément et scientifiquement, certains effets de ses découvertes et d’optimiser toujours plus un procédé qu’il affine et améliore depuis bientôt quatre décennies.  Il avait aussi à cœur de faire taire ses détracteurs qui ont souvent essayé de minimiser la portée de ce que beaucoup ont pourtant déjà appelé « la troisième révolution agricole ».

Et puis un jour de 2015, tout s’éclaire quand, dans un hall d’aéroport, Marcel MÉZY croise le père de Pauline Blanquet, jeune docteure en microbiologie spécialisée alors dans l’interaction des plantes et des microorganismes à l’INRA de Toulouse. Le génial inventeur est séduit par le profil de Pauline qui, un mois après sa soutenance de thèse, est embauchée à Mézagri, en décembre 2015.

« Il nous manquait ce dernier maillon et nous sommes maintenant les seuls à mesurer scientifiquement de façon aussi précise ce que nous faisons. Tous ceux qui nous ont fait confiance méritaient bien qu’on franchisse ce nouveau palier. C’est aussi une façon de les remercier car sans eux nous ne serions rien ».

C’est sur le Causse, à Grioudas, sur le territoire de la commune de Bozouls, que Pauline Blanquet a démarré l’aventure et dès le 1er mars 2016, une deuxième chercheuse, Chloé Pizzutto, ingénieure en biologie, l’a rejoint au sein de Mézagri. Aujourd’hui, Léna Lebreton, ingénieure agronome, en charge des dossiers tournant autour de l’aquaculture et Benjamin Marvalin ingénieur en biologie, statisticien et qui travaille plus précisément sur le bilan carbone et sur le mildiou, sont venus compléter cette jeune équipe qui a tant de défis à relever.

Pauline et Chloé quant à elles, sont en charge de l’analyse des échantillons et sont toutes les deux formées pour travailler sur l’ensemble des machines sophistiquées installées au laboratoire.

Marcel MÉZY estime que le laboratoire qui a été doté d’un matériel high-tech a maintenant atteint sa vitesse de croisière : « Les années qui viennent vont être particulièrement importantes et décisives et ces investissements vont vite porter leurs fruits ».

Des partenariats scientifiques de haute volée

Lorsqu’on lui demande quelle est la mission première du laboratoire, Chloé Pizzutto en énumère les principaux piliers :

« Nous devons faire le lien entre la qualité du sol et la qualité des produits qui y poussent. Analyser les sols, les végétaux, les effets sur la production animale et à terme, les effets des technologies Marcel MÉZY sur la santé humaine. En collaboration avec des experts, notre champ d’investigation est très large. Aux côtés de Mézagri et de la SOBAC, nous faisons aussi des contrôles qualité sur les produits qui sortent des usines de Bozouls et de Bourré où sont fabriqués le Bactériosol et le Bactériolit. Nous sommes en collaboration étroite avec la SOBAC et leur service technique ».

Pauline Blanquet :

«Les utilisateurs des technologies Marcel MÉZY, les consommateurs, tout le monde est en demande de preuves, de mesures. Nos détracteurs nous reprochent de ne pas être un labo indépendant mais nous travaillons bien évidemment avec des unités indépendantes quand il s’agit de valider nos résultats ».

Le laboratoire avait pignon sur rue lors du dernier salon Innov-Agri à Outarville et était présent en septembre à Ondes à des fins de vulgarisation scientifique, pour faire comprendre au grand public et aux professionnels l’importance de ce nouvel outil dont Marcel MÉZY a décidé de se doter pour aller encore plus loin dans sa quête d’excellence.

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Le pouvoir de la vie invisible est impressionnant 

Lorsqu’on aborde la composition même du produit dont le noyau est fabriqué à Bozouls et qui permet de produire Bactériosol et Bactériolit, Pauline sourit : « Ce produit est tellement complexe qu’on a encore une énorme marge de progression. Nous avons des résultats incomparables avec d’éventuels concurrents sur les acides humiques, par exemple. Lorsqu’on applique le procédé, on voit aussi qu’il y a un meilleur enracinement, une meilleure germination, un meilleur développement du système racinaire ».

Chloé : « Le pouvoir de la vie invisible est impressionnant. Le monde des microorganismes est très peu connu. En fait le procédé mis en place par Marcel MÉZY, c’est un écosystème microbien composé d’une armée d’ouvriers qui vont avoir une tâche précise et vont se mettre à travailler ensemble dans le sol. L’infiniment petit reprend ses droits dans l’agriculture ».

Pauline a aussi sa définition : « C’est un écosystème qui contient des milliers de bactéries et de champignons sélectionnés, qui, une fois mis sur un sol, va travailler pour former des acides humiques et établir une interaction symbiotique avec les plantes et donner un  équilibre à la terre ».

Chloé : « Dans certains endroits, le sol est un désert microbien alors que dans une forêt, tout le monde se porte bien, sans qu’on lui apporte quoi que ce soit. C’est tout cela que Marcel MÉZY a compris et a réussi à reproduire avant tout le monde ».

Pour Pauline comme pour Chloé, ce n’est pas demain qu’un éventuel concurrent réussira à copier le procédé mis au point par Marcel. Comment Marcel MÉZY a réussi à sélectionner tout cela et à le reproduire, c’est là tout son secret. C’est son expérience et son savoir-faire qui font la différence. Nous, il y a toujours quelque chose qui nous échappe. Ce sont l’observation et la compréhension qu’il a de nombreux milieux naturels préservés, qui font la force de Marcel MÉZY.

 Des challenges à relever

Elle semble bien révolue l’époque où Marcel MÉZY éprouvait les pires difficultés pour trouver des partenariats extérieurs. Aujourd’hui de multiples scientifiques chercheurs comme docteurs/professeurs, s’intéressent de très près aux travaux en cours dans le laboratoire de Grioudas. Nombreux sont les scientifiques intéressés par le produit et sa complexité.

Membres du « 4 pour 1000 », une initiative du Ministère de l’Agriculture français qui vise à montrer que l’agriculture et en particulier les sols agricoles peuvent jouer un rôle crucial pour la sécurité alimentaire et le changement climatique en mettant en place des actions concrètes sur le stockage du carbone dans les sols; invités de la Cop21 à Paris puis de la Cop22 à Marrakech;  interlocuteurs de Stéphane Le Foll alors Ministre de l’Agriculture… Mézagri et la SOBAC sont aujourd’hui reconnus internationalement.

A un moment où les préoccupations écologiques sont de plus en plus prégnantes, le laboratoire de Grioudas a un rôle essentiel à jouer.

L’un des challenges est de démontrer la qualité des productions, tant sur le plan nutritionnel, que celui de la santé (moins de résidus de pesticides, plus de vitamines) pour accompagner les agriculteurs à valoriser pleinement, et à leur juste valeur, leurs productions. Une reconnaissance qui sera sûrement intéressante sur le plan financier mais qui est surtout symbolique sur le plan intellectuel.

Mais Pauline et Chloé en sont persuadées :

 « En toute honnêteté, nous sommes largement en avance sur la concurrence mais il faut continuer à se battre pour garder cette avantage ».

Faire le lien entre la qualité d’un sol et les produits qui y poussent, voir aussi ses conséquences sur la santé humaine, les missions ne manquent pas pour le tout jeune laboratoire.

 Le 26 octobre prochain, lors d’une grande conférence initiée par l’Association pour la Santé de la Terre et du Vivant, plusieurs médecins et scientifiques de renom viendront d’ailleurs en parler à Rodez, preuve de l’attente qui existe et des espoirs fondés dans les travaux initiés par le laboratoire de Marcel MÉZY.

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