Les pesticides et la santé des paysans
Les aspects santé dans le monde agricole ont longtemps été en partie négligés à la différence de ceux du monde industriel. Seuls, les aspects toxicologiques des substances chimiques étaient examinés, mais incomplètement. L’agriculture se distingue des activités industrielles par la présence de risques spécifiques. Ils sont aigus et chroniques, très divers et touchent les agriculteurs eux-mêmes, les travailleurs agricoles, mais également leurs familles habitant à la ferme, les visiteurs et le voisinage.
C’est au début des années 2000 que les maladies spécifiques des agriculteurs ont commencé à être mieux identifiées, grâce au suivi de cohortes d’agriculteurs avec l’étude AGRICAN (AGRIculture et CANcer ; http://cancerspreventions.fr/facteurs-de-risques/projets), menée sous l’égide de différents ministères.
Les pesticides et la santé des paysans : de quoi on parle ?
Les aspects santé dans le monde agricole ont longtemps été en partie négligés à la différence de ceux du monde industriel. Nous proposons dans cet article une définition du sujet.
Les pesticides et la santé des paysans : quels risques ?
L'usage des pesticides dans le métier des paysans présente de réels risques sur leurs santé ; nous les listons ici.
Les pesticides et la santé des paysans : quoi faire ?
Pour limiter les risques que font peser les pesticides sur la santé des paysans, des gestes existent. En voici la liste.
Questions
Le terme « antibiotique » a une définition très spécifique et ne peut pas s’appliquer au glyphosate. On parlera plutôt de biocide. Aussi, un antibiotique vise les bactéries. Mais il y a aussi des champignons, nématodes et d’autres formes de vie microbiennes dans le sol.
Les données sont peu nombreuses et controversées à ce jour, mais l’impact négatif sur la biodiversité du sol est fortement suspecté.
Cela est dû; en partie au fait que le mécanisme d’action du glyphosate agit sur une voie métabolique (voie de shikimate) qui se trouve chez les plantes (la cible) mais également chez de très nombreux micro-organismes (bactéries, champignons, archaea, …). Et comme certains micro-organismes sont plus sensibles que d’autres et dont certains sont même capables de dégrader (« se nourrir de ») le glyphosate, cela va forcément changer la composition de la flore microbienne dans le sol.
Selon certaines études, le glyphosate impacterait négativement les bactéries bénéfiques et les mycorhizes. Mais il favoriserait des espèces pathogènes dans le sol. Et cela pourrait être pareil dans l’intestin humain : des études récentes ont montré que les bactéries de l’intestin sont sensibles au glyphosate.
